
Les panneaux ont perdu leurs flèches, les autocollants ont pris leur place face au pont Dom-LuĂs, au cĹ“ur de Porto. Ă€ droite, la ville vibre de son Ă©nergie portugaise. Ă€ gauche, le Douro attend les rĂŞveurs. Les passants avancent, chacun avec son cap, tandis que moi, je reste suspendu Ă ce croisement.
Sous la structure mĂ©tallique du pont, l’air change. Le bruit de la route s’efface, remplacĂ© par le souffle du fleuve. Ă€ chaque pas, la lumière du Douro joue entre les arches, et la ville se transforme. Porto derrière moi, Vila Nova de Gaia devant. Entre les deux, un pont signĂ© ThĂ©ophile Seyrig, compagnon d’Eiffel, symbole d’équilibre et d’élan. Traverser le Dom-LuĂs, c’est suivre la direction du vent, celle du mouvement et de la dĂ©couverte.
Ces panneaux sans mots me rappellent que les directions s’effacent, mais les chemins, eux, se dessinent en marchant.
Et si la prochaine direction, c’était simplement celle de la curiosité ?
D’autres chemins t’attendent sur 15h14.fr 🌍
























