
Il y a des coins de rue qui racontent Paris mieux que des cartes postales. Ici, à l’angle du boulevard Serrurier et de la rue de Mouzaïa, j’ai levé mon appareil vers le bar-tabac Le Saint-Christophe, endormi sous la lumière du matin. Le rideau est tiré, les enseignes rouges se décollent un peu, mais tout respire la vie d’hier. On imagine les cafés serrés, les tickets de la FDJ, les habitués qui saluent en entrant. Aujourd’hui, la façade tient bon, témoin silencieux de ce Paris populaire, celui des trottoirs, des zincs et des conversations à voix basse.
Je me dis qu’il y a une beauté simple à photographier ce genre d’endroits : celle du quotidien, sans fard, juste l’âme d’un quartier.
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