
đźš¶ Un passage comme un cadre
Sous le boulevard, le silence s’installe. Le béton se resserre, les murs carrelés renvoient une lumière froide, presque clinique. Pourtant, dans cette austérité, il y a de la beauté. La plaque bleue “Boulevard Louis Blanc” semble flotter sur le mur comme une signature. Ici, pas de foule, pas de bruit : juste un souffle, un couloir qui relie deux morceaux de ville. Ce passage, c’est le ventre de La Roche-sur-Yon, son revers discret, celui qu’on traverse sans lever les yeux.
đź§± La ville autrement
Chaque carreau blanc raconte un passage, une trace. Les marques d’humidité deviennent des dessins, les graffitis un langage. Ce tunnel n’a rien d’un monument, mais il dit tout de l’âme urbaine : fonctionnelle, patiente, obstinée. J’aime ces lieux simples, où la géométrie devient presque méditation.
🌤️ La lumière au bout du couloir
En ressortant, le jour s’impose d’un coup, comme une respiration retrouvée. Je me retourne une dernière fois : le bleu du panneau contraste avec le blanc des murs, comme un rappel que la ville, même dans ses recoins les plus modestes, sait composer avec la lumière.
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