
Je me tiens face à un géant de brique rouge, témoin du souffle industriel de Lisbonne. La Central do Tejo n’a plus de turbines qui grondent, mais son architecture parle encore d’électricité et de progrès. Construite au début du XXe siècle, cette centrale thermique a alimenté la capitale portugaise jusqu’en 1975. Aujourd’hui, elle abrite le Musée de l’électricité, symbole de la reconversion réussie d’un lieu technique en espace culturel vivant. Sous ses arcs et ses fenêtres de style néo-manuélin, j’imagine la chaleur des chaudières, les ingénieurs à leurs postes, la ville s’éclairant peu à peu. Ici, le patrimoine industriel devient mémoire et émotion.
Lisbonne se souvient, et moi aussi. D’un temps où la lumière était une conquête. D’un lieu qui continue à briller autrement.
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